Dominique Figeat | Pionnier du « DSQ » | Mettre en mouvement les quartiers en difficulté0

Cette vidéo est l'extrait d'un témoignage collecté dans le cadre d'une campagne d'archives orales initiée en 2016 par l'ANCT et CANOPE, sous la direction éditoriale de Michel Didier. Pour obtenir la vidéo source, merci de remplir le formulaire suivant : https://forms.gle/g4cgK8UJD4TjkXJh7 

Dans cet entretien vidéo accordé à Luc Faraldi et Michel Didier en 2015, Dominique Figeat retrace les circonstances de la création à l’automne 1981 de la Commission nationale de développement social des quartiers (CNDSQ), dont il sera le premier secrétaire général. Il restitue le moment particulier de l’alternance politique de mai 1981, alors que des rodéos urbains marquent l’été 1981 dans la banlieue lyonnaise. Il raconte sa rencontre avec Hubert Dubedout, premier président de la CNDSQ et maire de Grenoble, laboratoire urbain de l’époque. Avant de livrer son bilan a posteriori de ce moment fondateur de la future politique de la ville. 

Qui est Dominique Figeat ?

Né en 1947, diplômé en sciences économiques, Dominique Figeat a fait toute sa carrière dans les secteurs du logement social, de l’aménagement urbain et de la gestion de services urbains. Après des années en bureau d’études privé et dans les services de l’État, il a assumé des fonctions dirigeantes dans différentes entreprises du Groupe Caisse des Dépôts. Il a commencé sa carrière en occupant plusieurs postes de directeur d’études et de chargé de mission au ministère de l’Équipement et au Commissariat général du plan. Puis en 1982, il devient secrétaire général de la Commission nationale pour le développement social des quartiers (CNDSQ), nouvellement créée par le gouvernement de Pierre Mauroy, Premier ministre (mai 1981- juillet 1984), et présidée par Hubert Dubedout, alors maire de Grenoble. A ce titre, il est l’un des principaux rédacteurs du rapport Dubedout « Ensemble, refaire la ville », publié en 1983. En 1984, sur proposition de Robert Lion, directeur général de la Caisse des dépôts, il rejoint la SCIC, filiale immobilière de la CDC, comme directeur de l’habitat locatif. En 1987, il devient directeur général de la SCIC auprès de Frédéric Pascal, son président. En 1989, il est nommé président directeur général de la SCET, autre filiale de la Caisse des dépôts. En 1998, il devient directeur à la Caisse des dépôts en charge de la nouvelle direction du renouvellement urbain. En 2004, il est nommé délégué ministériel à l’action foncière auprès du ministre en charge de l’urbanisme, fonction qu’il conserve jusqu’en 2012. En outre de 1986 à 2008, il assure la présidence du GIC, collecteur du 1% logement dans l’orbite de la Caisse des dépôts. De 2011 à 2018, il préside l’Observatoire régional du foncier d’Ile-de-France (ORF). En juillet 2015, il est chargé par les ministres des Finances et du Logement d’une mission sur la mobilisation du foncier privé pour la construction de logements. Il a remis son rapport d’analyse et de propositions au gouvernement en mars 2016. Devenu retraité, il est actif dans plusieurs associations. Il a participé à la création du Comité d’histoire de la politique de la ville, dont il est membre du comité d’orientation en tant que personnalité qualifiée et il assure la fonction de trésorier de l’Association pour l’étude de l’histoire de la politique de la ville.